suite de l’épisode precedent:
Le trajet initialement prévu n’est plus accessible a cause de la nouvelle limite des 2000m. Il faut donc trouver un nouvel endroit ou pédaler…
Continuer en Amérique du Sud est uns solution. Mais préparer un trajet en 2jours alors que l’autre l’a été en 4mois est une abération. Le trajet sur l’Amérique centrale a déjà été préparé, nous en profiterons donc.
La question qui se pose alors est: comment la rejoindre?
Trouver un porte container qui accepte des voyageurs et embarquer pour le canal de Panama en partant de Valparaiso.
Problème: Le tarif de base est 286$ +86$/nuits a bord pour 4jours de bateau… Hors budget.
Embarquer sur un porte container en tant que matelot/ouvrier a destination de l’amérique centrale (ou ailleurs pour la peine, qu’importe…)
problème: Après avoir récupéré la liste des bateaux passants par Valparaiso et Puerto Montt, appelé en chine des armateurs pour négocier et envoyé des mails à des Chiliens pour trouver des failles… il est illegal d’embarquer des passagers sans faire de déclaration a la douane et aucun capitaine ne veux s’en charger
Prendre un avion du chili vers Cancun, qui est un gros aeroport. Nous en trouvons un de Valparaiso, 2fois moins cher que de Santiago, une semaine plus tard. Pour cela il nous fait quitter Bariloche et pédaler jusqu’a Osorno, de l’autre côté de la frontière. Nous irons là bas dans un cyber et finaliserons l’achat des billets avant de repartir vers Puerto Montt ou nous attend la nouvelle fourche d’antoine dans une alliance francaise. De là nous prendrons un bus jusqu’a Valparaiso. Easy!
Et nous voilà donc partis a pédaler.
Problème: Après avoir pédaler 4jours nous voici, tout heureux, arrivant a Osorno. Au momenty de valider l’achat des billets un élément nous apparait:
Valparaiso est l’aeroport de la ville de Fort Williams aux… états Unis!
Quitte a être a Osorno nous gardons l’idée de l’avion et trouvons un vol dans 5jours au départ de Santiago et a destination de Panama, c’est le moins cher pour l’amérique centrale. Soit.
Nous achetons donc nos billets dans le cyber et repartons sur nos vélos vers puerto montt. La seule route qui relie les deux est la “Ruta 5″, nous voilons donc à pédaler pendant 2jours sur l’autoroute, et a dormir sur ses aires de services qui, du coup, ont au moins le mérite d’avoir de l’eau tiède pour se doucher et un peu d’electricité a coté des lavabos…
Arrivé a Puerto Montt nous récupérons la fourche auprès de l’alliance Francaise normalement fermée puis vérifions nos mails…
Surprise! Finalement nos données bancaires de suffisaient pas a l’achat du billet sur internet et ils ont du maintenant besoin que l’on faxe le passeport… en espagne!Petit hic, quand on s’en rend compte, il est 19h en europe, samedi…
Nous trouvons donc une auberge pas cher dans la ville portuaire pour finir par découvrir qu’elle est dans le… quartier des prostitués! (forcément du coup elle est pa cher…)
Le lundi arrivant en espagne nous apprenons que le fax n’étant pas arrivé a temps notre reservation de vol a été annulé! Joyeux noël! Il nous faut donc racheter un vol, le même, quelques jours plus tard…
Dès que celui-ci est confirmé nous prendrons un bus vers Santaigo. La négociation des prix est rude mais nous obtenons un petit 50% de réduc avec nos vélos. Nous n’avions effectivement pas pensé que notre voyage légendaire pousserai le vice jusqu’a nous obtenir un accident de la route… en bus! a 1h du matin près d’un péage c’est un camion qui nous rentre dedans detruisant le moteur du bus. Tant pis! nous en prendrons un autre… avec nos vélos!
Nous voici donc arrivé a Santiago ou il nous faut trouver des cartons pour emballer nos vélos. Bien sur en trouver des pour vélos couchés est impossible. Nous cherchons donc les plus gros possible. Puis nous rejoignons l’aéroport par la seule route possible: le périphe! (Santiago fait 5,1Milliond ‘habitants…)
Nous ferons donc des allers-retours aux balances de l’aeroport la moitié de la nuit pour optimiser les bagages après avoir négocier une douche avec un gars de la maintenance.
Le lendemain matin ce seront 200$ d’excédents de bagages qui nous serons demandés… mais pas payé puisque la négociation ca marche sur tout! (Il faudra aussi enlever les 8couches de vêtements empilées sur nous pour passer en cabine…)
Finalement l’avion ne se crash pas en vol, ne perd pas une aile, rien. même pas drôle.
Heureusement il se pose de nuit et nous devons rejoindre Panama, de nuit, pour trouver un hotel a moins de 100$. C’est pas comme si la ville était dangeureuse, que c’était la nuit, et qu’elle était à 35km!
M’enfin voila. On a repris nos vélos, la vie reprend son cour…
(Les paroles ont été choisies aussi…)