Alors que nous partions à trois pour la balade du mont Huemul, près du Fitz Roy, nous voyons sortir de la foret derrière nous 3 jeunes gens sacs au dos:

Lior, un israëlien bavard qui finit son service miliataire.

Quinn, un étasusien du mississipi qui cuisine comme chef

et Gilles, un francais de Versaille qui remonte la cordillère.

Nous allons finalement faire quelques jours de randos ensembles avant de nous séparer. C’est donc avec surprise que nous retrouvons Gilles à l’embarcadère du bateau qui nous mènera à villa O’Higins, après avoir poussé nos vélos dans la foret. Il a raté le bateau précedent et attend ici depuis plusieurs jours. C’est à cette occasion que je lui volerai, le lendemain, une interview (mise en ligne avec son accord).

Suivez son aventure sur:

http://giloudanslesandes.blogspot.com/

Miguel,

Après avoir visité l’estancia San Gregorio, abandonnée, à coté des deux carcasses de bateaux sur le détroit de Magellan, un homme dans un pick-up tirant une voiture en panne s’arrête à notre côté.

Il nous demande ou nous allons et nous propose alors de nous avancer un peu. Nous faisons donc près de 100km avec en toute jovialité avec cette homme qui parle à toute vitesse avec un fort accent. Merci encore à lui et à toutes les voitures qui s’arrêtent spontanément pour nous offrir des kilomètres!

Antoine,

Francais, il est parti d’Ushuaia quelques jours après nous. Au fair a mesure qu’il rencontrait des cyclistes dans l’autre sens, ceux-ci lui indiquaient avoir croisé deux autres francais un peu plus loin. Il a donc filé un bon coup de pédale pour nous rattrapper. Suite à quoi, nous avons fait quelques jours de routes ensemble, à pousser les vélos dans le vent et à faire nos pauses déjeuners dans des piscines abandonnées.

Suivez son histoire sur:

http://unecordillerepasse.over-blog.com/

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/04/23/le-chili-frappe-par-un-seisme-de-magnitude-6-1_1341838_3222.html#xtor=RSS-3208

Aucun soucis pour nous, on dormait et on a rien sentit.

Voila, nous avons quitté El Chalten pour remonter vers le nord en passant par Villa O’Higgins, la route étais si belle (en théorie) c’étais sans compter que:

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-à Partir d’el Chalten il n’y a plus de route, vive le retour des camino de ripio

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-Il y a un lac à traverser, ou à contourner: compter une grosse journée de marche bien difficile, sans vélos. finalement ca sera 50€ en bateau

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-Apres le lac, il n’y a plus de route, même pas un chemin pierreux, c’est de la randonnée forestière de montagne, avec deux vélos couchés et leurs sacoches

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-Apres le chemin de randonnée, il y a nouveau un bateau à prendre, en cette fin de saison les voyages sont surement plus rares et nous n’avons pas les horaires.  Bilan il y en a un le jour même et le suivant et dernier de la saison est 15jours plus tard.

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-Apres le bateau petite surprise, Une fourche HS. appel en france pour s’en faire envoyer une nouvelle un peu plus tard, et réparation de luxe à coup de rayons découpés, vis à acier, colliers de serrage, ficelle de voile, et fibre de verre.

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-Les jours suivants seront composés de pluie, de pluie et de pluie, la fourche cassée nous ralentit, nous arrivons donc sur la fin de nos réserves de nouriture, les chaines cassent plusieurs fois / jour, les crevaisons s’enchainent, la tente est mouillée, tout comme nos duvets et tous nos vêtements.

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Une semaine un peu difficile pour le moral.

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Je pense que la vidéo parle d’elle même